Ce matin, départ tranquille, mais je sais que je vais croiser des routes en mauvais état et des passages Gravel. Je traverse d’abord une zone avec de très jolies maisons. Ce coin doit être privilégié puis ça se gâte franchement. Je me retrouve sur un chemin de terre où je serais mieux en moto tout-terrain, ou même en VTT. Puis je parviens dans une zone déserte et très dépaysante. Le GPS m’envoie dans les champs et raisonnablement je reprogramme une direction suivant des routes que j’avais peur, initialement, qu’elles soient trop fréquentées. En fait il y a très peu de circulation, mais ces routes sont totalement défoncées. Comme cela n’est pas très plaisant, je cible une ville où il y a une gare et projette de faire une séance Philippe Gougler, un autre de mes mentors. Parvenu à cette gare, je découvre qu’il n’y a pas de train pour Chernivtsi. Qu’à cela ne tienne. Il y a plus loin une ville plus importante où je pourrai certainement monter dans un train et ainsi découv...
Journée repos = lessive- barbier-culture. J’ai fait toute ma lessive hier à l’hôtel, mon petit balcon me permettant de faire sécher au soleil. J’emporte chaque année le même petit flacon de lessive-main et ça n’est pas vraiment une corvée. Barbier, ben je me tâte à voir ma bobine avec une barbe un peu plus longue. Et me voilà parti pour la ville, j’ai 3,5 km à pinces, paraît que c’est le minimum recommandé journalierement. Dès l’approche de Sighetu, je suis interpellé par le nombre d’églises. Il y en a une par rue, c’est étonnant. Le Chat me dit 12 synagogues Cette ville a peu de charme mais bourdonne d’activité. Je finis par boire un extraordinaire jus d’orange pressée qui me console de l’infâme breuvage sorti d’un distributeur au petit déjeuner de ce matin à l’hôtel. J’entre au musée des victimes du communisme (mémorial de Sighet), aménagé dans l’ancienne prison. Comme chaque fois que je visite ce genre d’endroit je ressorts sonné et me demande comment en France des ...
Les pancakes qu’on m’a servi ce matin au petit déjeuner ne resteront pas dans ma mémoire, pas de jus d’orange, pas de fruits pas un morceau de pain. De jeunes couples qui ont dormi là également déboulent sans dire bonjour à personne. Bon j’ai dormi correctement, je vais reprendre la route et oublier ce bivouac sans intérêt. Au kilomètre 10, je vais traverser un bourg important et je trouverai bien un bon verre d’oranges pressées. Mes premiers kilomètres sont pénibles. Il me semble ne pas avoir de bonnes jambes ce matin. Ça tombe mal, c’est la plus grosse journée du périple (150km avec 2 cols). Je parviens à Vorokhta, c’est une station de sports d’hiver, il y a un impressionnant tremplin de ski. J’avise des gens qui montent dans un bus dont des militaires. Je pose le pied et fais demi-tour, et au même moment un type m’interpelle comme s’il me connaissait. Il parle allemand et me dit que je ressemble à son copain qui vient régulièrement faire du vélo dans la région. Immédiatement je...
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