Jour 3 Tiszafured Tokaj
Encore une super nuit! C’est vrai qu’après des journées de 5 heures de bike, tu ne demandes pas ton reste!
Réveillé par le toc toc toc toc des gouttes de pluie sur la toiture. Bon, ben ça ne tombe pas super, le parcours du jour longe la Tisza jusqu’à Tokaj, l’arrivée. Peu d’endroits pour s’abriter en cas de déluge.
Du coup je déjeune au petit resto qui ouvre à 8h en me disant que passer la journée ici, ça va être longuet.
Puis la pluie, cesse de tomber, il y a même des petits coins de ciel bleu à l’horizon. Alors je décide de préparer ma monture.
Je finis par décoller et la pluie de ce matin a ravagé les chemins de terre que je suis obligé d’emprunter. C’est glissant et très salissant
. Puis le parcours me fait traverser un dédales de petites rues et rejoindre la piste cyclable que je dois suivre toute la journée. En fait c’est une digue destinée à contenir les crues de la Tisza. Au kilomètre cinq, je cherche la durites de ma poche à eau pour me désaltérer et horreur!Je réalise que j’ai oublié cette dernière dans le frigo de ma chambre. Il n’y a pas à hésiter, demi-tour, je ne peux pas rouler sans cela! Afin d’ éviter les chemins boueux que j’ai suivi au départ, je fais du grand BOUILLARD et évidemment je fais un gigantesque détour pour arriver à l’hôtel. Au final, quand j’arriverai au point où je m’étais rendu compte que j’avais oublié mon Camel, mon compteur affiche 20km. Ces 20 bornes vont peser à la fin de la journée.
Ce genre de voie verte qui paraît féérique sur une carte est en fait très chiant car on ne voit pas le fleuve qu’on suit et on tire des bouts droits interminables
Le ciel est toujours menaçant et fatalement, je finis par me prendre une bonne averse .
L’autre défaut de ces voies vertes c’est qu’elles ne traversent que peu d’endroits pour se ravitailler. au kilomètre, 40. Je recharge en eau mais il n’y a rien à manger.
En nettoyant mon GPS, je le remets à zéro, ce qui m’énerve un petit peu. Bon, je me fais tirer le portrait par un passant
et je redémarre, j’ai 48 km jusqu’au prochain ravitaillement, et ça ne loupe pas les derniers sont pénibles parce que j’ai la fringale, je sors de ma piste pour rejoindre un tout petit bled et je commande un hamburger dans un rade innommable dont je ne mangerai que le pain et la sauce. Pour cette fin de parcours, j’ai le vent pleine face et il me tarde d’arriver à ce sacré bac qu’il doit me faire traverser la Tisza.
Après ça il ne me reste plus qu’une quinzaine de bornes pour rejoindre Tokaj où j’arrive enfin, bien rincé
Commentaires
Repose toi bien
À demain 😘