J-18
9 mai 2025 comme chaque année avant le départ, je fais une petite publication, d’une part, pour me réhabituer à publier sur ce blog à l’aide de mon iPhone, et d’autre part, pour afficher ma forme et mon état d’esprit, et m’en souvenir plus tard.
Ce printemps, ayant été beaucoup moins pluvieux que celui de 2024, j’ai pu m’entraîner et aligner un grand nombre de kilomètres et de dénivelés. En fait, c’est la période la moins agréable d’un périple, la période de la préparation, il faut faire avant de partir un maximum de kilomètres et un maximum de bosses. Dans le jargon cyclo. On appelle ça le foncier. Plus tu as de foncier avant de partir, moins tu souffriras lors du voyage. Mais ça suppose de rouler très souvent même lorsque t’en as pas envie. Depuis début mars, je roule une moyenne de 200 km par semaine et honnêtement, il y a eu des journées de grands vents assez peu agréables.
Le programme.
Contrairement aux années passées je ne pars pas pour essayer d’atteindre une ville à l’extrémité de l’Europe. J’ai seulement envie de retrouver les paysages sauvages des Carpates. Mon périple va cette fois encore partir de Budapest, et je vais rejoindre la Transcarparthie en Ukraine. Cette région montagneuse située tout en bas dans le sud-ouest de l’Ukraine ne présente aucun danger lié à la guerre qui sévit actuellement, je n’y vais nullement pour faire le malin, mais pour me régaler de ses routes défoncées qui franchissent des cols perdus. Puis je descendrai plein sud à travers la Roumanie, toujours en montagne jusqu’à la ville de Toplita. Là, je projette de prendre le train pour rejoindre Bucarest car les routes rejoignant la capitale sont sans intérêt et dangereuses.
Ce voyage devrait durer une quinzaine de jours plus les journées de repos ou de visite. Je n’ai pas encore programmé de quelle façon je vais rentrer de Bucarest.
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