Skopje Macédoine du Nord
Départ à la fraîche, les chiens du quartier ont tenu à me souhaiter bonne route.
Je pensais pour une fois sortir facilement d’une capitale vu qu’on était dimanche, mais il n’en a rien été. Ça construit tellement autour de Pristina, de beaux lotissements de belles grosses maisons que les rues et petites routes ont été redessinées. Le Garmin m’a emmené plusieurs fois face à des murs et dans des impasses.
Puis route tranquille jusqu’à l’approche de Ferizaj où j’ai longé une interminable zone commerciale comme on en trouve chez nous à l’entrée de nos villes moyennes, sauf que ça n’en finissait pas. Marchands de matériaux, de meubles, de plantes et surtout de voitures allemandes haut de gamme. Je n’ai jamais vu une telle concentration d’autos de ce prix. Qui achète ça?
En plus le paysage commence à être méditerranéen, blanc de chaleur, très sec et donc poussiéreux. J’imagine le boulot à entretenir toutes ces berlines!
Je me désaltère à une station essence et suis encore l’attraction.
Plus loin le parcours m’a fait emprunter un chemin de terre bordé de déchets. C’est navrant comme tous les sites naturels peuvent être gâchés, ça me rappelle un pays où je vais en vacances. C’est à pleurer tellement des déchets de toutes sortes peuvent être abandonnés sur des sites idylliques!
Le massif montagneux que j’avais au programme n’a pas été trop cruel et dès l’entrée en Macédoine la route était large, belle et plutôt descendante. Grosse activité pour les douaniers, des files d’attente dans les deux sens, manifestement les Kosovars et les Macédoniens se parlent.
Comme souvent je m’arrête en périphérie de ma ville étape, commande une salade de l’eau et la Wifi et book l’hôtel que j’avais repéré.
J’y arrive à 13h30, il est situé en hyper centre à côté du souk. Douche et exploration.
Je me balade dans le Souk et découvre qu’aucun des nombreux restos ne sert de bière. Faut dire qu’il y a également pléthore de mosquées.
Je marche vers le centre et traverse un pont évoquant le Pont Charles de Prague. Je parviens au centre ville.
Que de beaux monuments !
Le tremblement de terre de 1963 avait ravagé la ville et tout n’a pas été reconstruit.
Je devrais rester une journée pour tout voir mais la route m’appelle.
Il est 16h et tout le monde mange, j’essaie de résister et commande un Spritz pour patienter.
Commentaires
Traversée des Vosges avec mon frangin terminée dimanche.
De très bons moments….
Content de te savoir parti. Quand j’étais allé en Grèce en 1974 avec une 2CV nous étions passés par Skopje.
Je vais donc pouvoir te suivre dans ta belle aventure.
Ta forme revient-elle ?
Le temps est-il clément avec toi ?
À bientôt