Repos conseillé
Réveil 6h. Je me suis endormi avant 21h quand même! Si vous voulez bien dormir, faites 4-5 heures de vélo, dînez à l’allemande (18-19h), et hop au lit à l’heure des gosses!
Résultat garanti!
14 juin, sacrée date! 🥰🥰
Ce matin, le ciel est chargé. La météo annonce de fortes pluies sur mon parcours qui est désert et montagneux jusqu’à Dospat, petite ville au bord d’un lac où j’avais programmé de faire journée repos.
Se faire saucer en rase campagne est une situation à éviter, j’ai de quoi protéger mes sacs, mais pas sous un déluge. Je vais la jouer raisonnable et faire repos ici à Gotsé. J’ai un programme de 1600 m de D+, je serai en meilleure forme pour l’avaler demain.
J’ai deux bons bouquins téléchargés dans mon IPhone, un John Grisham en anglais et le dernier Bureau des affaires occultes.
Je peux en profiter pour répondre aux questions qu’on me pose souvent à propos de mes voyages à travers l’Europe, et afin que les accros à mon humble blog ne soient pas frustrés.
Pourquoi ces long périples à travers l’Europe à vélo ?
Par le passé, j’avais déjà traversé la France avec un certain Rico, (rare personne à supporter mon caractère), une année jusqu’à Toulouse, l’année suivante jusqu’à Saint-Raphaël. J’avais adoré ces longues chevauchées et les étapes à l’hôtel avec la bière réconfortante.
À l’époque, nous n’avions pas de GPS et avions fait parfois des journées bien trop longues.
Lorsque j’ai pris ma retraite après 11 années sans pouvoir prendre beaucoup de vacances, ni de week-end, j’ai ressenti une irrépressible envie d’enfourcher mon vélo et de partir droit devant, vers l’Est.
Et c’est ainsi que chaque année au mois de juin, je pars sillonner les pays de l’Europe de l’Est.
Pourquoi seul ?
Parce qu’à deux ou plus il y a bien trop de raisons de se chamailler lors de pareilles journées.
Bien sûr, c’est dommage de découvrir seul des villes comme Vérone, Cracovie ou Vilnius, elles sont tellement romantiques!
Les stations services.
J’ai un aveu à vous faire, depuis l’année dernière, je suis fan, pour plein de raisons.
Elles ont des créneaux d’ouverture incomparables.
Elles proposent toujours un réseau Wifi, parfois pas besoin de demander le code.
Les boissons proposées sont réellement fraîches et variées.
Il y a souvent de quoi se restaurer, parfois sur une terrasse à l’ombre.
Vous ne quittez pas votre vélo des yeux le temps de la transaction généralement très rapide.
Dans les pays baltes, chaque station possède une sorte de petit barbecue sur le comptoir où cuisent doucement des saucisses. Et j’adore les saucisses! C’est loin d’être aussi bucolique que le Musmiss , mais c’est très efficace et souvent salvateur.
Pourquoi ce blog?
Simplement parce quelques semaines après un périple, on ne sait plus situer précisément les endroits traversés, les hôtels, les belles terrasses où on a bu un Spritz en observant les gens, autochtones ou touristes. L’idée première était de mettre des textes en face de photos et l’idée du Blog s’est imposée. Je n’avais pas imaginé qu’il serait lu par tant d’admirateurs 😂😂
Ah! Vos commentaires!
Chacun de vos messages me fait plus d’effet que les piqûres autrefois injectées dans le car luxueux d’Armstrong et me laisseraient serein lors d’un contrôle anti dopage!
Grace au mauvais temps, je prends pour la première fois depuis mon départ le petit déjeuner à l’hôtel, et la pluie se met à tomber. Pas de regrets !
J’attaque l’hôtelier qui me raconte qu’il est le dernier de cinq générations à gérer cette affaire.
La période communiste a été la pire comme on s’en doute. Il se marre et me dit: tout appartenait à l’état. On ne travaillait que pour le gouvernement. Il me montre des photos de cette période.
L’époque actuelle est assez faste. Énormément de gens qui étaient partis vivre à l’étranger reviennent les poches pleines par rapport au niveau de vie local et investissent dans plein de domaines différents, cela booste l’économie.
Je pars faire un tour, il fait une température de rêve, je croise les lycéens qui sortent dévaliser les points de vente de viennoiseries. Une fois de plus, je trouve les gamines peu habillées pour aller en classe, je vieillis, en fait.
J’entre au musée local. Bof. Même pas de version en anglais des panneaux explicatifs. Encore cet héros local qui a payé de sa vie ses idées révolutionnaires. Et les restes d’un char romain…
Je trouve le marché. Dans ce quartier les gens semblent de condition plus modeste.
Rien à voir avec nos marchés français où, bobos que nous sommes, achetons tout à des prix surfaits. Ici, derrière de tout petits stands, des producteurs amateurs proposent leurs produits ou récoltes.
Je déjeune au resto de mon hôtel.
En terrasse, je me refais cette réflexion qui revient chaque année: quelque soit la langue parlée, les gens ont les mêmes expressions, les mêmes mimiques, mêmes gestuelles. De loin vous pouvez imaginer qu’ils parlent la même langue que vous.
Bon, il est temps que j’aille mettre en page mes bavardages.
Commentaires
a demain cunado
Bonne route pour demain padre ♥️