Fin de Bulgarie

Après une telle journée si grandiose, on aimerait avoir une soirée à la hauteur. Mais on n’a pas toujours le choix. Ma chambre était acceptable, la wifi fonctionnait, la clim également. Je m’interroge sur ces grand hôtels en décrépitude, et j’y découvre la douche à la turque. Une évacuation au milieu de la salle de bain, pas de séparation avec le reste. Après la douche, il faut des bottes pour aller se laver les dents. Après tout c’est mieux qu’un rideau qui colle aux fesses ou des portes coulissantes cassées.

Mais le resto cumulait les mauvaises notes. La serveuse était aussi exécrable que ce qu’elle m’a servi à dîner!

Une fois n’est pas coutume, j’ai pu me faire servir des œufs, du café et un jus d’orange avant de partir ce matin.

La première heure était à profile descendant mais sur une route un peu fréquentée et j’étais ravi d’attaquer le col que j’avais au programme par une petite route déserte. Et ce fut encore un régal!

De l’autre côté la descente fut encore magnifique jusqu’à ce qu’elle finisse en chemin empierré.

Mon expérience de vététiste me permit de dévaler 500m de dénivelé sans trop subir, mais c’est sur ce genre de chemin que je m’interroge sur l’utilité du Gravel.

Je retrouvai enfin du macadam et la fin de cette journée ne me fit aucun cadeau jusqu’à ma ville étape Krumovgrad, petite ville plantée au milieu d’un désert qui annonce la couleur des jours à venir. 

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