Arrivée à Istanbul
Bon c’était encore un hôtel dont on part sans regret et j’ai donc été très matinal.
À 6h du matin, c’est pas toujours évident de trouver de quoi remplir le Camel, et avaler quelques trucs avant de prendre la route. Un petit boulanger m’a rendu ce service et j’ai pu attaquer ma journée que je savais encore compliquée.
Compliquée parce que cette côte est totalement dépourvue de pistes cyclables et qu’une vilaine 4 voies très chargée la sillonne en reliant les petites villes côtières. Au début, le Garmin m’a envoyé sur des chemins de terre surplombant tout ça, c’était décourageant, après une heure je n’avais fait que 15 pauvres km.
Puis ça c’est arrangé, à partir de Silivri il y avait des réseaux secondaires qui passait devant de grands clubs de vacances.
Plus je m’approchais d’Istanbul, plus les routes desservant les plages étaient chargées, samedi oblige.
Mais que de montées et de descentes! J’ai totalisé 1000 m pour 100km.
L’arrivée dans la mégapole a été aussi rocambolesque que ce que j’avais craint. Ici, ils ne connaissent pas le vélo, c’est considéré comme un truc qui gêne devant son capot!
Je n’ai pas pu m’empêcher de pousser quelques coups de gueule!
Parvenu dans le quartier que j’avais ciblé cet hiver sur mon ordi, je suis entré dans un énorme resto-boulangerie, magnifique. J’ai tout simplement demandé une connection Wifi afin d’ obtenir l’adresse de mon Hotel, ils étaient si accueillants que je me suis installé et que j’ai dégusté une salade de tomates d’anthologie.
J’ai pu ainsi programmer mon GPS qui m’a emmené pile poil devant mon l’hôtel. L’établissement est super, le tarif, pas beaucoup plus élevé que ce que j’ai payé pour les bouges des jours précédents.
J’ai encore du mal à réaliser que j’ai atteint cet objectif dingue qui était de rejoindre Istanbul depuis Budapest. Et… je n’ai pas utilisé de Joker! Pas un seul train ou taxi, cette année!
J’ai trois jours pour visiter, et mercredi retour avion pour Bâle.
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