Un hôtel trop loin












Ce matin je décolle à 6h30 car je sais que le vent annoncé va monter en puissance dans la journée.

Par 2 fois l’avant s’échappe et je dois me rendre à l’évidence, je suis dégonflé!

Jean Charles m’ayant convaincu de l’avantage du Tubeless, je regonfle en espérant que ça tienne.

Et ça va tenir!

Je sorts assez rapidement de Varsovie et je comprends que ma route va croiser un Ironman. Les bénévoles en jaune me laissent passer, et j’assisterai au passage de l’homme de tête.

J’ai le vent parfois de face et parfois de côté, ça sera ainsi toute la journée, avec des pointes et aussi des creux pendant lesquels je me sens des ailes.

En fait, j’ai la pêche, on dirait. Varsovie m’ a réussi!

Exceptés quelques raccords non asphaltés, très sablonneux, je suis des routes incroyablement désertes, je traverse des forêts immenses et magnifiques, qui m’abritent bien du vent et me rafraîchissent.

Je n’avais pas réservé d’hôtel, convaincu de ne pouvoir atteindre celui programmé et, évidemment celui ci est complet.

Je rajoute 15 km pour aller dormir, et comme la route qui mène à ce bivouac me paraît un peu chargée, je fais un détour de 10 km pour y parvenir, un peu rincé il faut le reconnaître. 

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